EBOLA : SIMPLE VIRUS OU ARME BIOLOGIQUE ?

Article : EBOLA : SIMPLE VIRUS OU ARME BIOLOGIQUE ?
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12 décembre 2014

EBOLA : SIMPLE VIRUS OU ARME BIOLOGIQUE ?

Les débats qui ont lieu actuellement sur l’épidémie d’Ebola sont révélateurs de quelque chose de pas très clair. S’agit-il vraiment d’un virus des rivières ou d’une fabrication diabolique ?

Difficile d’y répondre, car l’évocation du seul nom Ebola fait fuir populations et personnel soignant. Une chose est sure, c’est que l’Ebola est un mystère qui reste à clarifier pour donner un peu de sérénité à nos populations.

Le vendredi 5 décembre 2014, le Professeur Mireille DOSSO, Microbiologiste et Directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, a animé une conférence sur le thème : « Ebola : Point de la situation en Côte d’Ivoire. » Au cour de cette conférence, elle a montrer ce que c’est qu’Ebola, avant de montrer combien son apparition depuis mars 2014 en Guinée est une tragédie et en même temps une menace pour la sous région ouest africain en général, et pour la Côte d’Ivoire en particulier. En effet, selon le Professeur DOSSO, le type d’Ebola qui sévit actuellement est celui dit « Ebola Taï » du nom de la forêt de Taï, l’une des forêts classée de la Côte d’Ivoire. Et ce dernier fait d’autant plus de ravages que les Etats ouest africains maîtrisent mal les stratégies d’endiguement de sa propagation, contrairement au pays de l’Afrique centrale comme la RDC.

En effet, cette fièvre hémorragique, qui a été enregistrée pour la première fois en 1976 en RDC et au Rwanda, a fait environ 1590 morts en 37 ans, principalement en Afrique centrale. En Afrique de l’ouest, depuis Mars 2014, elle a déjà causé la mort de plus de 5400 personnes.

Mais, une information donnée par la conférencière, et à laquelle beaucoup n’on surement pas prêté attention, est que le virus Ebola pouvait être utilisé comme une arme biologique. Selon un article du Bureau des Affaires de Désarmement des Nations Unies intitulé « La science des armes biologiques« , « les armes biologiques sont les agents biologiques ainsi que les munitions, l’équipement et les vecteurs utilisés. Les agents des armes biologiques sont nocifs en raison de leurs effets pathogènes sur les organismes vivants. Les agents qui seront mis au point à l’avenir pourraient endommager du matériel par une corrosion ou une dégradation des composants en plastique ou en caoutchouc. » Nous pouvons donc imaginer ce que représente l’Ebola au cas l’information était avérée, et si le virus était utilisé par certains Etats ou certains groupe pour défendre leurs intérêts égoïstes et/ou fanatiques. L’article de l’ONU ajoute encore que « la plupart des agents d’armes biologiques sont des organismes vivants qui peuvent se reproduire et se multiplier après leur dispersion, ce qui ne fait qu’accroître leurs effets au fil du temps. De plus, certains agents peuvent provoquer une contagion, communiquant ainsi la maladie d’un organisme contaminé à un autre. Les agents qui entraînent des maladies contagieuses ont la capacité de déclencher une épidémie, surtout si les conditions sanitaires locales sont mauvaises. Ces agents présentent bien évidemment un intérêt en cas de guerre puisqu’ils ont la capacité d’infliger des dégâts plus importants. » Ce qui montre bien évidemment combien nos population, avec leur pauvres Etats sont exposés à un risque de chantage politique pour ne pas disparaitre.

Aujourd’hui, Américains et Al-Qaïda  sont, chacun, soupçonnés d’utiliser Ebola comme une arme biologique. Si les Américains arrivent à démontrer qu’il serait quasiment impossible pour les Islamistes de mettre dans une telle aventure car suicidaire, ils n’ont pas encore démontré qu’eux ne sont pas capables d’un tel exploit. D’ailleurs, la présence au Nigéria d’un contingent important de l’armée américaine en lieu et place d’une équipe médicale pour lutter contre Ebola, fait réfléchir plus d’une personne, y compris mêmes les Occidentaux.

Ebola est une menace réelle pour l’humanité tout entière. Et personne ne semble, à l’heure actuelle, détenir une solution définitive et probante à cette épidémie. Espérons aussi qu’une partie de l’humanité ne l’utilise pas contre une autre. Ce serait la catastrophe.

Doh Koué, La voix qui crie dans le désert de l’Africanité

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